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Animaux

Coronavirus : quand les humains sont confinés, les animaux pointent leur nez

Dans le monde entier, les rues des grandes villes, désertées par leurs habitants à cause du confinement imposé pour lutter contre le Covid-19, sont investies par les animaux. En l'absence des humains, ils errent, et suggèrent un nouveau partage du monde.

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Quand l’homme n’est pas là, les souris dansent ! Mais pas qu’elles…Un puma s’aventure dans les rues de Santiago du Chili, un renard flâne dans les beaux quartiers de Londres, des canards se dandinent sur le macadam à Bruxelles, et des paons vadrouillent à la découverte de Madrid. Les mesures de confinement, imposées dans le monde entier par les autorités politiques dans le but de freiner autant que possible la propagation du Covid-19, semblent rebattre les cartes du monopole exercé par les humains dans l’occupation de l’espace. Drastiquement moins encombrées par la présence humaine et par la circulation automobile, les grandes villes se peuplent de visiteurs inattendus, et les réseaux sociaux regorgent de « posts » enthousiastes qui témoignent de ce phénomène.

Des dauphins à Venise ? Un "fake"

Si l’information virale relatant la présence de dauphins dans les eaux de Venise, redevenues limpides grâce à la diminution du trafic de bateaux, s’est révélée être un « fake », il n’en reste pas moins que le changement rapide de comportement chez de nombreuses espèces animales est palpable, et relève autant des bienfaits –sans doute éphémères ?- induits par la réduction de nos activités, que de la relation que nous avons tissé avec elles. Les oiseaux, moins stressés par la pollution sonore et lumineuse, s’installent plus volontiers nicher dans les parcs et jardins, mais que feront-ils lorsque cette parenthèse sera close ? Pour les singes, en Inde ou en Thaïlande par exemple, ou pour les cerfs Sika du parc de Nara au Japon, la recherche de nourriture, auparavant abondamment fournie par des masses de touristes, devient l’aiguillon qui les pousse à errer en ville. Rendus dépendants, ils se retrouvent finalement menacés de famine… Ce qui signifie que le rêve d’un partage des espaces plus respectueux avec le reste du vivant ne se réduit pas à la seule équation moins d’humains égale plus d’animaux : il impose un renouveau radical de notre façon de cohabiter avec eux.

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