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On a beaucoup entendu cette expression pendant ces 50 jours de confinement (50 !), que ce soit au sujet de la diminution de la pollution visible dans le ciel des grandes villes ou des animaux qui réapparaissent à des endroits inopinés, nos préférés étant à ce jour les renardeaux nés dans le cimetière du Père-Lachaise (regardez ces petites bouilles trop mignonnes !). Mais est-ce que « la nature reprend VRAIMENT ses droits » ? Certaines infos sont des fakes, d’autres posent des questions, comme l’explique cet article de Sciences et avenir : si l’on voit des cerfs ou des hordes de singes dans les rues indiennes, c’est que ces animaux crient famine. Et le déconfinement va également comporter des risques pour les animaux, comme l’explique Allain Bougrain Dubourg de la LPO à la fin de cet article. Après avoir pris leurs aises dans les espaces que nous occupions habituellement – la nature a horreur du vide –, les animaux sauvages risquent de se retrouver brutalement chassés par le danger que représentent les humains ressortant de leurs tanières. On vous suggère une activité sur les oiseaux nicheurs et les causes de leur déclin avec vos élèves sûrement sensibles à la cause animale, et un instant de poésie qui fait réfléchir sur la possibilité pour l’homme de préserver ses co-habitants terrestres.
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